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 Coryza, histoire d'un fléau

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MessageSujet: Coryza, histoire d'un fléau   Coryza, histoire d'un fléau EmptyLun 10 Juin - 19:07

J'ai regarder différent sujet concernant le coryza, mais les symptôme et la façon dont s'est développer la maladie chez mon lapin a été plutôt particulière et je en ce temps là j'ai fait pas mal d'erreur, donc j'aimerai vous raconter l'histoire (un peu triste ) de mon lapin brume.

Lorsque je l'est eu elle avait le coryza avec notamment une conjonctivite (oeil rouge gonflé), le vétérinaire m'a donner des antibiotique à administré et des goute pour ces yeux. (soigner en 5 jours, faut dire que brume était un battant!).
Je pensais m'être enfin débarrasser de ce fléau...Quand 4 ans après... j'ai retrouver mon lapin la tête faisant des vas et viens complètement penchée sur le coté, paniquée je l’emmène de suite chez le vétérinaire qui m'explique que cela peut être due à une recrudescence du coryza, j'ai donc un antibiotique, un antiparasitaire (car cela peut être également due à un parasite). Mon lapin va mieux quelques jours, puis rechute! ( ceci est caractéristique d'une infection, la rechute signifiant que la souche bactérienne est devenue résistante à la concentration d'antibiotique administré) donc plus vraiment de doute sur le coryza. Mon vétérinaire me donne alors un dosage un peut plus élevé pour l'antibiotique. Cela marche, mon lapin bien que handicapé (tête sur le coté) reprend le goût de la vie et apprend a faire avec son handicape, quand un jour, d'un coup un mois après le coryza est revenue, on retente le coup avec un antibiotique différent (le même que celui utilisée lorsqu'il était petit) malheureusement, la souche est résistance (elle devait être en sommeil pendant 4 ans). Brume n'a malheureusement pas survécu... mais il doit maintenant courir dans des plaine a perte de vue et manger autant de carotte qu'il veux !^^

Le but de cette histoire est de vous montrer que :
- l'animalerie est à éviter
-si votre lapin a eu le coryza il est fragiliser donc faite attention aux froid et au stresses, principaux perturbateur du système immunitaire.
-ne jamais augmenter la posologie (quantité de médicament administré) sans accord du vétérinaire (question de bon sens) car un antibiotique est un anti-bacterien, or le corps du lapin, comme le notre est constitué principalement de bactéries vitales pour lui et à une certaine dose les "bonne" bactéries peuvent être également touchée, fragilisant encore plus le lapin.
-si vous voyer ou sentez que votre lapin fait une rechute en milieu de traitement ne tardez pas en vous disant "je fini les 10 jours d'antibiotique car cela est passager" c'est faux.

Enfin pour mieux comprendre le coryza, ou les infection bacterienne est générale voici une petite explication simplifié, valable aussi bien pour un humain que pour un lapin, votre système immunitaire est très performant et se multiplie très rapidement, comme les bactéries, celui qui l'emporte est généralement celui qui comporte le plus grand nombre.(la plupart du temps le système immunitaire). Si celui-ci n'est pas suffisant, on utilise des anti-bacteriens qui vont (la plupart du temps) non pas guérir la maladie mais empêcher la reproduction des bactérie (sans les tuée), cela laisse le temps au système immunitaire de prendre le pas sur la maladie.C'est pourquoi il est très important de faire en sorte qu'un lapin malade mange bien, bois bien et ne soit surtout pas stressé (ou le moins possible) pour que sont systeme immunitaire soit performant.

Voila je voulais vous faire partager un peu ce que j'ai vécu et ce que j'ai appris. On sait jamais vous pourriez en avoir peut être besoin un jour.
bonne soirée!
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MessageSujet: Re: Coryza, histoire d'un fléau   Coryza, histoire d'un fléau EmptyLun 10 Juin - 20:42

Merci beaucoup pour ton témoignage et vraiment désolée pour la perte de ton petit lapin.

Par contre, je ne vois pas ce que tu as pu faire comme erreur. Je pense que tu l'as bien soigné et est allée chaque fois consulter le vétérinaire au moindre signe de maladie.

Il est un fait que je n'insisterai jamais assez à dire qu'il faut absolument une analyse des sécrétions avec antibiogramme afin que la bactérie soit le plus rapidement identifiée et que l'on ne tâtonne pas en donnant n'importe quel antibiotique qui peut se révéler totalement innefficace. D'autre part, je trouve que l'anti-parasitaire a été arrêté trop vite. En effet, lors d'un traitement pour l'encéphalitozoonose, il se peut qu'au milieu du traitement une aggravation apparaisse, il faut pourtant toujours le continuer. Une prise de sang mesurant les IgG et les IgM aurait aussi été appropriée dans le cas de ton bonhomme afin d'affirmer ou d'infirmer la présence du parasite e-cuniculi.

L'important, est de bien choisir son vétérinaire et ne pas hésiter à s'informer de façon à pouvoir insister pour que tel ou tel examen soit réalisé.
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MessageSujet: Re: Coryza, histoire d'un fléau   Coryza, histoire d'un fléau EmptyLun 10 Juin - 20:55

en fait ce vétérinaire est une sorte de vétérinaire familiale (nous somme une famille a animaux) et du coup nous nous referons toujours a lui mais c'est vrais qu'il n'est pas spécialiser NAC... Cependant j'ai trouvé une bonne clinique vers chez moi " ****", donc se devrait être plus adapter je pense...Car c'est vrai que le vétérinaire chez qui je vais (même s'il est très compétent) n'est pas assez équiper pour les NAC...

en tout cas merci pour ta réponse, je ne savais pas pour l'antibiogramme!


Dernière édition par Noiset le Lun 10 Juin - 21:04, édité 1 fois (Raison : Merci de ne pas mettre le nom d'une clinique ou d'un vétérinaire sur un forum public.)
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MessageSujet: Re: Coryza, histoire d'un fléau   Coryza, histoire d'un fléau EmptyMar 11 Juin - 2:38

J'ai eu exactement la même triste mésaventure que toi. J'avais un vétérinaire extrêmement compétent lorsqu'il s'agissait de soigner mon chien ou mon chat mais parfaitement ignare en ce qui concerne les lapins. Ce qui a fait que j'ai eu trois lapins littéralement assassiné par lui. Je faisais confiance... Maintenant, je suis extrêmement traumatisée. Je lui en veux énormément de ne pas avoir su me dire qu'il n'y connaissait rien et de ne pas m'avoir dirigé vers des confrères spécialistes. Depuis lors, j'ai changé de vétérinaire pour mon chat et mon chien et j'ai enfin trouvé un bon spécialiste pour mon lapin même s'il faut que je fasse 300 km pour le consulter.
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MessageSujet: Re: Coryza, histoire d'un fléau   Coryza, histoire d'un fléau EmptyMar 11 Juin - 12:10

" Merci " pour le partage du parcours de ton petit lapin.

ça me révolte un peu de lire toujours " il faut aller chez un spé nac ", je trouve que ça ne veut rien dire. Comme n'importe quel corps de métier, il y a des bons, des mauvais, je ne vois pas en quoi un spé nac assure un meilleur suivi à notre animal.
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MessageSujet: Re: Coryza, histoire d'un fléau   Coryza, histoire d'un fléau EmptyMar 11 Juin - 12:23

Eléonore16 a écrit:
" Merci " pour le partage du parcours de ton petit lapin.

ça me révolte un peu de lire toujours " il faut aller chez un spé nac ", je trouve que ça ne veut rien dire. Comme n'importe quel corps de métier, il y a des bons, des mauvais, je ne vois pas en quoi un spé nac assure un meilleur suivi à notre animal.

Tu as raison, il y a des vétos dits ''spé NACS'' qui ne sauront pas faire avec un lapin (ou tout autre NACS) et d'autres qui n'auraient pas la spécialité mais qui feraient du très bon boulot quand même.
Cependant mieux vaut faire la distinction dans nos messages, afin que la personne qui pose une question ne se rende pas chez le vétérinaire du coin qui ne sauraient pas y faire Coryza, histoire d'un fléau 557091172
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MessageSujet: Re: Coryza, histoire d'un fléau   Coryza, histoire d'un fléau EmptyMar 11 Juin - 14:23

Bon je vois que l'on s'est comprit ! :)

En gros il faut aller chez un vétérinaire qui semble compétant peut importe qu'il soit nac ou non.
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MessageSujet: Re: Coryza, histoire d'un fléau   Coryza, histoire d'un fléau EmptyMar 11 Juin - 18:51

Eléonore16 a écrit:
Bon je vois que l'on s'est comprit ! :)

En gros il faut aller chez un vétérinaire qui semble compétant peut importe qu'il soit nac ou non.

De toute façon le titre "spécialisé nac" n'est pas reconnu par l'ordre des vétérinaire ni en France ni en Belgique donc n'importe quel vétérinaire peut se dire spécialiste. L'important, c'est le bouche à oreilles qui fonctionne. Il y a des vétérinaires qui se sont spécialisés à l'étranger et qui ont plus de connaissances en lapins que d'autres et qui eux-mêmes forment d'autres collègues. C'est la raison pour laquelle, il ne faut pas faire de suite confiance à un vétérinaire qui se bombarde spécialiste, il faut toujours vérifier soit en lui posant des questions bien pointues soit sur les forums en se basant sur les expériences des membres qui pourront éventuellement conseiller un bon vétérinaire capable de soigner un lapin.
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MessageSujet: Re: Coryza, histoire d'un fléau   Coryza, histoire d'un fléau EmptyMar 11 Juin - 20:48

c'est surtout que par exemple, mon vétérinaire n'a pas le matériel nécessaire, il n'endort pas au gaz ce qui pour un lapin peut être gênant...donc c'est avec regret que je vais changer pour un vétérinaire qui sera mieux équipé (et qui je l'espère sera bon ^^)
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MessageSujet: Re: Coryza, histoire d'un fléau   Coryza, histoire d'un fléau EmptyMer 12 Juin - 2:59

Tu sais j'ai un vétérinaire pour mon chat et mon chien et un vétérinaire pour mon lapin. Le premier ne s'en offusque absolument pas en sachant que le vétérinaire de Tommy (mon lapin) est reconnu comme le meilleur spécialiste en lapins de Belgique (il a fait de nombreuses formations à l'étranger et possède un matériel complètement approprié pour soigner les nac) et que lui n'est pas non plus équipé pour soigner les lapins et le vétérinaire de Tommy sait que je consulte un de ses confrère pour mon chat et mon chien et le comprend très bien étant donné que je dois faire 300 km aller/retour pour consulter à sa clinique.

Le spécialiste n'hésite d'ailleurs pas à contacter mon vétérinaire chat/chien lorsqu'il faut une prescription pour mon lapin.

Je pense donc que ton vétérinaire comprendra très bien la situation.
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