Il ne faut pas oublier que médecins et vétérinaires ont fonctionné, lorsqu'ils sont en fin de carrière avec des méthodes moins pointues, et qu'ils ont acquis une expérience qui souvent leur permet de faire un bon diagnostique. Le tout étant de nous en informer clairement afin que la confiance soit là.
Pour prendre l'exemple de mon lapin, au vu des symptômes et après examen, trois maladies étaient possibles. Le vétérinaire en a écarté une en disant que vu l'âge du lapin, c'était une possibilité exceptionnelle. La deuxième était de l'ordre du possible sans plus et le médicament n'avait pas d'effet secondaire ; il l'a donc pris pour plus de sécurité. La troisième hautement probable (e-cuniculi) a été également traitées en raison du risque évident de décès si on tardait.
Les examens possibles et leurs prix approximatifs m'ont été expliqués, ainsi que les villes où ils pouvaient se faire en raison du matériel de pointe qui n'existe pas dans mon département. Le prix aurait été faramineux (trajet compris) avec impossibilité de s'y rendre sur le champs, puisqu'il fallait un minimum d'une journée, or je travaille.
Je devais bien observer, avec consignes claires, l'évolution du lapin et de ses symptômes et revenir de suite si les médicaments n'avaient pas fait effet. Le vétérinaire a estimé que le e-cuniculi était le plus vraisemblable et de loin et que des examens supplémentaires ne lui semblaient pas indispensables vu les cas qu'il avait pu rencontrer chez ses autres patients avec toujours le recours de les faire le lendemain ou surlendemain. En cas d'échec, j'avais un protocole de soins clairs à suivre.
En connaissance de cause, j'ai fait confiance au diagnostique du professionnel expérimenté. Outre l'aspect financier, j'évitais également à Hyolain le stress d'un voyage lointain et celui d'examens invasifs que certains lapins ne supportent pas.
Ce qui est important c'est que le vétérinaire éclaire de ses compétences et son savoir médical pour aider à faire le bon choix.