Les lapins aiment beaucoup la feuille et fleur de Capucine (et les humains peuvent aussi déguster la fleur) Il en existe un nombre important de variété. Je conseille pour les balcons la variété Tom Pouce qui reste naine (mais par contre les graines chez moi, s'ensauvagent et donnent, à la deuxième génération, des plants grimpants. J'aime particulièrement l'aspect et la couleur de la variété Cherry Rose ; celle-là ne graine pas dans le jardin... ce qui démontre que c'est une création botanique stérile. Je ne l'ai pas donnée à mon lapin. Attention, je suis sûre qu'ils peuvent manger la variété Tom Pouce, mais je ne sais pas pour les autres variétés.
Mon lapin aime moins le soucis ; il s'y est fait en grandissant mais bébé il le laissait. J'ai choisi le soucis Fiesta Gitana, là aussi parce que je suis sûre de moi, ils peuvent le manger, et nous aussi nous pouvons décorer une salade de ses fleurs ! Elles existent en variété jaune et orange ou en mélange.
Ces deux premières plantes lèvent facilement et sont parfaites pour les débutants, en outre les graines sont assez grosses.
Je vais ré-essayer cette année la camomille ; j'avais déjà essayé mais raté mes semis... Ma graine était trop ancienne...
Je lui donne aussi de l'achillée millefeuilles, mais sauvage. Je crois que cette plante est un peu grande pour se plaire en pot. Il en existe des variétés d'ornement, qui font des fleurs dans la gamme jaune, rose, orange et rouge au lieu du blanc de la variété sauvage. Je ne sais si on peut les donner aux lapins
Ces plantes aiment une exposition plein soleil.
Au balcon semis en pot
Ces plantes se sèment en pleine terre en avril, mais si le temps le permet, on peut commencer un peu plus tôt. Pour semer en jardinière, on procède comme pour l'orge. Il faut penser à éclaircir, c'est indispensable ! Il ne faut pas oublier de placer le pot sur une surface isolante ; j'ai une prédilection pour le polystirène, mais d'autres matières peuvent convenir du moment qu'elles ne se gorgent pas d'eau. Aux quatre coins du pot, si c'est une jardinière, on pique un batonnet ; si c'est un pot rond, trois batonnets suffiront, tuteurs, jeunes branches de noisetier ou d'osier ou de bambou). On enfile le tout dans un sac en plastique transparent, ou on fixe un plastique à bulle, plus isolant encore, dessus. Des épingles à linges peuvent aider placées sur les batonnets. Il ne faut pas oublier de laisser une ouverture pour d'aérer et rester modéré sur l'arrosage de départ, sinon les graines pourriront. Il faut que la terre soit humide sans plus, certaines années on n'arrose que lorsque la plante a grandi ! On attend, les graines savent le moment ou le temps leur convient, cela dépend des années donc être patient surtout si on a semé plus tôt que la date préconisée.
Pour ceux qui ont un jardin, deux options :
Au jardin : semis en godets
On peut semer en godets (mes pots de yaourts) que l'on place dans une barquette de polystirène et que l'on recouvre comme j'ai expliqué pour la jardinière pour fabriquer une mini-serre. On met trois ou quatre graines par godet ; lorsqu'elles auront grandi on arrachera de façon à laisser un seul plant par pot si c'est trop serré. Lorsqu'elles feront une dizaine de cm de haut, et que les gelées ne seront plus à craindre, on fait un petit trou dans le jardin, on dépote et on pique la motte dans le petit trou. Bien tasser et arroser. Cette méthode permet de gagner un peu de temps et d'avoir des fleurs plus tôt ; elle permet aussi de bien placer les plants où on veut, alors que les graines directement dans la terre du jardin peuvent se déplacer s'il pleut par exemple. Enfin on garde les godets en surnombre et si une plante meurt on peut facilement la remplacer. On gère plus facilement l'humidité, la chaleur, l'exposition, il suffit de déplacer les pots. Si on a une terre difficile dans son jardin on a plus de chance de voir lever. Pour toutes ces raisons certaines plantes sont exclusivement cultivées ainsi, mais pour celles là ce n'est pas indispensable.
Au jardin : semis en poquets
On peut donc tout à fait semer directement au jardin. Les plants lèveront plus tard c'est tout. (sauf si on met un tunnel mais c'est se casser la tête pour pas grand chose pour ces plantes là) Pour les grosses graines (soucis et capucines) on utilise le cordeau (que l'ont fabrique soit même avec de la corde et deux branches de noisetier, ceux vendu sont excessivement chers et n'apportent rien de plus) et avec la binette on fait un sillon bien droit. Semer ensuite en poquet, c'est à dire de petits paquets de trois ou quatre graines ensemble. Recouvrir de terre très fine (pour ma part je recouvre toujours de terre à semis) et attendre que les graines trouvent que Dame Nature leur fourni un climat satisfaisant, tout en vérifiant l'humdité s'il ne pleut pas. Normalement on procède en avril, mais si on a le malheur de le faire trop tôt ces graines là ne sont pas capricieuses et lèveront tout de même lorsqu'elles seront prêtes. Les capucines gèlent, mais elles poussent toutes seules lorsque les gelées ne sont plus à craindre, malignes qu'elles sont !
Vocabulaire : Eclaicir : Cela consiste à arracher les plants en surnombre si le semi est trop serré ; on enlève les plants les plus faibles, pour laisser suffisament de place à ceux que l'on garde. C'est indispensable ! Au dos des paquets de graines il y a toujours des indications intéressantes, dont la distance à respecter entre chaque plant. Vérifier dans la magasin ; certaines sous marques ne le font pas bien, dans ce cas lire au dos d'un paquet d'une autre marque comme Vilmorin entre autres exemples.